Le voyage continu...
Samedi 22 juin.
Hier soir, la soirée s’est bien déroulée.
Après la frontière, les trois camarades roulent encore une heure ou deux et trouvent un petit chemin sympathique menant à une maison dont les habitants russes étaient très accueillants.
L’installation leur est permise, branchement électrique directement tiré sur le pylône devant la maison.
Jean-Pierre montre au couple russe le superbe album photo que Patricia lui a offert avant de partir, l’étonnement et l’intéressement sont grands. On sort le ratafia, puis arrive en contre partie la boisson locale, un verre dans chaque main : dans une main un verre de vodka bu complètement, dans la deuxième main, un grand verre d’eau avalé aussitôt. On comprend mieux pourquoi quand on a goûté, il paraît que ce n’est vraiment, mais vraiment pas bon !
Robert sort le barbecue pour faire cuire quelques ailerons de poulet donnés par un chauffeur poids lourds avec qui la sympathie avait due être liée lors des passages de frontière.
Après une bonne nuit, il faut repartir.
Les routes ne sont vraiment pas bonnes, ça ne roule pas bien, pas plus de 50 km/h de moyenne, des policiers et des radars sans arrêt, encore un procès pour aujourd’hui, car nos trois chauffeurs n’ont pas encore bien pris leurs repères en ce qui concerne la conduite, des lignes blanches qui s’entremêlent, l’une est coupée et un contrôle était justement là.
Ils restent positifs et expliquent qu’en fait, ils ont calculé que comme le prix du gaz oil est moitié moins cher, ils peuvent se permettre un, voir un procès et demi de moyenne par jour.
Des pannes sont toujours à réparer, mais pas le temps !
Jean-Pierre me confie qu’il a fait une promesse. A qui donc ?
A son camion. « S’il nous ramène, jamais je ne le vendrai !... »
Ce midi, un arrêt dans un petit restaurant local, au menu brochettes, boisson ? thé…
Etant donné l’allure, décision est prise de rouler toute la journée ainsi que toute la nuit pour essayer d’être dans le timing, et de réserver un hôtel pour demain soir à UFA, le besoin de douche soit se faire ressentir.
Aujourd’hui, il a été très agréable de traverser la Volga sur un pont d’environ 10 km près de la ville de Samara.
Voilà, l’hôtel est réservé, peut-être pourront-ils se connecter demain soir et nous faire parvenir quelques photos qu’Alain aura prises.
Nadine